Votre psychanalyste
Pour en savoir plus sur mon parcours et ma pratique
Jean-Alexandre Evrard
Psychanalyste
Je propose d’être à vos côtés dans cette aventure, non pas comme un guide qui vous montrerait où aller, mais comme un accompagnateur soutenant votre démarche. Chaque personne entre au cabinet avec son univers et c’est avec humilité, intérêt et bienveillance que j’accueille votre parcours, vos blessures et vos forces.
Cette expérience que vous vous apprêtez à vivre, je l’ai connue moi-même, comme tous les psychanalystes, pendant plusieurs années sur le divan. Je sais donc à quel point il peut être difficile de contacter un psy tant la démarche d’aller se livrer à un inconnu peut faire peur.
Mon écoute est basée sur la douceur et le respect de la temporalité de chacun afin de proposer un cadre accueillant et rassurant.
Mon travail analytique se poursuit au quotidien car il est indispensable (et passionnant !) de continuer à se former. C’est pourquoi je suis supervisé dans ma pratique par mon analyste. Je suis de plus membre de l’Association des Psychanalyses Modernes qui réunit psychanalystes, psychologues et psychothérapeutes dans des groupes de travail théoriques et cliniques. Je suis également engagé dans un cursus universitaire de recherche en psychanalyse. Diplômé en arts et en sociologie, je continue d’explorer ces domaines complémentaires à la psychanalyse car ils proposent des grilles de lecture qui enrichissent elles-aussi la connaissance de soi.
J’ai à coeur d’offrir un espace sécurisant. Je travaille entre autres avec des personnes LGBTQI+. J’adapte ma pratique et mon écoute aux spécificités de chacun. C’est pourquoi je me nourris de nombreux courants psychanalytiques (freudiens, lacaniens, jungien, etc.) afin de ne pas m’enfermer dans un dogme et de garder l’esprit toujours grand ouvert.
Écoute
Tout peut se dire au sein du cabinet : la parole est la plus libre possible, les mots sont valorisés
BIenveillance
Le travail analytique se fait dans un cadre sans jugement où la temporalité de chacun est respectée
Confidentialité
C’est un principe de base du travail analytique : ce qui se dit dans le cabinet vous appartient
Quelques précisions sur la psychanalyse
Aux origines d’une révolution
La psychanalyse est née il y a plus d’un siècle à Vienne. Freud est le père de cette méthode d’investigation par la parole qui se concentre sur l’analyse des manifestations de l’inconscient (les rêves, les lapsus, les actes manqués, les mots d’esprit, etc.). La grande découverte de Freud est que l’inconscient est ce lieu en chacun de nous, quasi-inaccessible, qui détermine nos comportements. En analyse, on se saisit alors de ce qui « déborde » de cet espace caché car il s’agit d’autant de clés qui vont permettre d’élucider certains des mystères qui nous travaillent.
La psychanalyse a beaucoup évolué depuis Freud, notamment sous l’impulsion de ses disciples qui ont poursuivi ses recherches ou s’en sont parfois distancié. De nombreux courants thérapeutiques héritent aujourd’hui des découvertes de la psychanalyse, bien qu’elle ne soit pas elle-même considérée comme une thérapie.
Sigmund Freud, par Max Halberstadt
Au coeur du sujet
En effet, la psychanalyse n’est pas une thérapie, dans le sens où la « guérison » n’est pas le but recherché. Elle intervient « de surcroit » selon la célèbre formule de Jacques Lacan. Ainsi, même si elle n’est pas une thérapie, la psychanalyse ne manque pas d’avoir des effets thérapeutiques. Elle vise une meilleure connaissance du sujet par lui-même, le constat étant que cette connaissance engendre la plupart du temps un soulagement des maux du sujet. Ce mieux-être est donc ressenti « de surcroit », en plus, comme la cerise sur le gateau.
La psychanalyse n’a pas de but autre qu’une meilleure connaissance de soi. Elle cherche à s’affranchir des dogmes et s’intéresse à la subjectivité des êtres. Se faisant, elle offre un espace-temps rare dans nos sociétés occidentales. Elle laisse toute sa place au sujet pour qu’il se découvre et se libère, à sa manière, des conventions et des normes. Subversive par nature, elle permet de s’approcher au plus près de qui l’on est. C’est pour cela qu’il est difficile de la circonscrire précisément. Pas vraiment une technique, ni tout à fait une science, c’est une pratique qui est par essence en mouvement. Elle est un espace de liberté, de découverte et d’interrogation qui laisse la parole émerger dans toute sa singularité pour s’affranchir, autant que nécessaire, des paroles des autres.
Des attentes variées
Les raisons qui poussent à se rendre chez un·e psychanalyste sont diverses. Chacun·e vient en séance avec ses maux, son vécu, ses questionnements, ses attentes. Les histoires sont singulières et chaque analyse l’est donc tout autant. Bien qu’elle n’ait pas de but prédéfini, la psychanalyse ne manque pourtant pas de sens. Seulement, ce sens est à découvrir par celui/celle qui s’y adonne.
C’est par un travail sur la parole, à travers ce qu’on appelle la libre-association (dire tout ce qui passe par la tête, sans censure), et par l’écoute de l’analyste que l’analysant·e (la personne qui consulte) accède petit à petit à une meilleure compréhension de son fonctionnement psychique. L’analyste n’est pas pour autant muet. Il/elle peut être amené·e à poser des questions, souligner un mot ou une phrase, livrer une interprétation afin que l’analysant·e repère des liens. La psychanalyse apparaît alors comme une aventure intérieure qui, plutôt que nous changer, nous révèle à nous-même en démêlant les fils de notre histoire.
Crédit : iStock (Photoplotnikov)
La tâche des sciences humaines (...) n'est pas d'avoir réponse à tout, mais d'avoir question à tout et de mener l'interrogation le plus loin possible
David Le Breton (sociologue)